Panorama du capital-investissement
Le capital-investissement, désigne une stratégie de placement consistant à injecter des fonds dans des entreprises non cotées en bourse. Ces fonds, gérés par des sociétés spécialisées comme NextStage AM, accompagnent la croissance d’entreprises en y investissant directement, dans le but de revendre leur participation avec une plus-value.
Prenons une analogie : soutenir financièrement un proche qui lance un restaurant en échange d’une part du capital. Si l’activité prospère, votre part prend de la valeur. Le capital-investissement fonctionne selon la même logique, mais dans un cadre professionnel et structuré.
Ces fonds mobilisent des capitaux venant de différents investisseurs, qui sont ensuite déployés dans des PME ou ETI prometteuses.
Outre le financement, les équipes de gestion accompagnent activement les entreprises pour améliorer leur performance et générer des rendements. Ces rendements, potentiellement élevés, s’accompagnent de risques tout aussi importants, notamment un risque de perte en capital.
Comment fonctionnent les fonds de capital-investissement ?
Une structure basée sur deux rôles clés
Les fonds sont organisés autour de deux grands types d’acteurs :
- Les General Partners (GP), qui pilotent les investissements et assurent la gestion du fonds.
- Les Limited Partners (LP), qui apportent les capitaux mais n’interviennent pas dans la gestion quotidienne.
Les fonds classiques ont une durée de vie limitée (souvent 8 à 10 ans) durant laquelle les investisseurs s’engagent à bloquer leur argent. Les capitaux sont progressivement investis, puis restitués à l’issue de la période, avec les éventuels rendements.
Certains fonds, dits Evergreen, sont ouverts en permanence à la souscription, avec une durée de vie allongée, ce qui offre plus de flexibilité pour entrer ou sortir.
Cycle de vie d’un investissement
Les gestionnaires de fonds suivent généralement cinq grandes étapes :
- Identification d’opportunités grâce à l’analyse sectorielle et au réseau.
- Due diligence : analyse approfondie des données financières, opérationnelles et humaines.
- Structuration de l’investissement : négociation du prix et des modalités d’entrée au capital.
- Accompagnement stratégique : les General Partners siègent parfois au conseil d’administration et soutiennent les décisions de croissance.
Sortie : revente à un acteur industriel, introduction en bourse ou rachat par les dirigeants.
Les quatre grands types d’opérations
Le capital-investissement se décline en quatre catégories principales :
- Le capital-risque : financement de startups et jeunes entreprises à fort potentiel. Ce type d’investissement vise des rendements élevés mais implique également un risque très important de perte en capital.
- Le capital-développement : soutien à des entreprises matures et rentables, pour accélérer leur croissance ou leur expansion internationale.
- Le capital-transmission : rachat d’une entreprise via des mécanismes comme le LBO. Le fonds prend alors le contrôle opérationnel en s’appuyant sur de l’endettement structuré.
- Le capital-retournement : financement de la restructuration d’entreprises en difficulté, avec pour objectif leur redressement.
Pourquoi investir dans le capital-investissement ?
Investir dans le capital-investissement peut offrir des perspectives de rendement supérieures à celles des marchés cotés, grâce à l’implication directe des gestionnaires dans la stratégie et la gouvernance des entreprises financées. Mais ces rendements potentiels s’accompagnent de risques très élevés, y compris la perte totale ou partielle du capital investi.
En parallèle, cet investissement a un impact concret : il soutient l’innovation, la création d’emplois, la croissance de l’économie réelle, et la montée en compétences des équipes dirigeantes.
Autre avantage : il permet une diversification du portefeuille en intégrant des actifs moins corrélés aux marchés boursiers. Sa nature illiquide oblige l’investisseur à adopter une stratégie de long terme, plus stable et réfléchie.
Enfin, certains fonds de capital-investissement — tels que les FPCI, FCPI ou FCPR — ouvrent droit à des avantages fiscaux pour les investisseurs.
En contrepartie de ces avantages fiscaux, l’investisseur s’expose à un risque de perte en capital totale/partielle, les fonds n’étant pas à capital garanti, et accepte une durée de blocage des avoirs pendant une certaine durée.
La réduction d’impôt est soumise au strict respect des conditions énoncées dans la réglementation et reprises dans le règlement du fonds. Les performances sont soumises à l’impôt, lequel dépend également de la situation personnelle de chaque investisseur et est susceptible de changer à l’avenir.
Contraintes du capital-investissement
L’investissement non coté requiert une expertise pointue, car il ne s’agit pas simplement d’acheter une action en ligne. Il implique :
- Une gestion complexe,
- Des engagements à long terme, parfois de 8 à 10 ans,
- Une faible liquidité, rendant difficile le retrait des capitaux à court terme,
- Et surtout, un niveau de risque élevé, car l’échec d’une entreprise financée peut conduire à la perte totale du capital investi.
Pour plus d’informations concernant l’ensemble des risques encourus, veuillez-vous référer à la documentation des fonds.
Le capital-investissement joue un rôle clé dans l’économie
Au-delà des performances individuelles, le capital-investissement est un moteur de croissance et de transformation économique. Il finance l’innovation, permet à des PME de s’internationaliser, facilite les fusions et acquisitions, modernise des secteurs traditionnels et contribue à la naissance de nouvelles industries.
Il soutient également la création d’emplois, l’essor des compétences et la dynamique des territoires. En cela, il joue un rôle structurant, au croisement de l’économie réelle et de la finance.
Si investir dans le capital-investissement vous intéresse, contactez-nous !